vendredi 9 novembre 2012
Transe:Explication,Manifestations Et Propositions
En s'inspirant des explications du psychologue,Professeur Jacques-Phillippe TSALA TSALA,publier dans la livraison du quotidien nationale Cameroon Tribune du 25 octobre 2007,on peut définir la transe comme un phénomène qui s'apparente à des cas d'hystérie mêlé aux convulsions ou de névroses phobiques. Il se dégage une contagion à partir d'un incident déclenché par un état émotionnel exceptionnel ou névrose sévère. C'est une maladie mentale qui affecte surtout les femmes;car l'hystérie,de son étymologie grecque,ùteros,désigne l'organe de reproduction féminin. La contagion à laquelle fait allusion le Professeur est un ensemble des réactions comportementales involontaires d'individus soumis aux mêmes excitations. Un exemple simple: des gens qui se cognent involontairement les pieds pour accompagner le mouvement du tireur de ballon. La transe ici est une réaction avec le même comportement dans un état d'inconscience agissant dans le subconscient,ce qui ne permet pas de retracer le vécu pendant la période de la dite transe une fois le patient redevenu conscient.
La femme qui entre en transe se met à convulser,et parfois elle se déshabille. Les signes qui caractérisent généralement la grosses chez la femme peuvent aussi apparaitre chez la victime frappée par la crise de transe. La cause décrite est-elle l'unique source du phénomène de transe? Celle-ci peut-elle être provoquée par des facteurs d'ordre ésotériques? Ce phénomène s'observe en milieu scolaire où des agents attirent les élèves filles par des produits cosmétiques,de l'argent ou d'autres types d'appâts. Emmanuel ENI,écrivain Nigérian,en parle dans son livre Délivré les puissances des ténèbres. Faut-il interpréter à la lettre sa déclaration selon laquelle les établissements scolaires,les lycées et les collèges surtout,sont des endroits de prédilection où le diable cherche à gagner les âmes et les filles sont les plus visées.
Il ne faut pas négliger que dans certains cercles dits ésotériques ou mystiques,l'équilibre mentale,la carrière professionnelle,la vie conjugale ou parfois la vie tout court sont perturbés. On retient des témoignages d'anciens adhérents convertis en une nouvelle vie qu'on leur empoisonne l'esprit par des potions aux effets hallucinatoires[l'iboka,des gaz de putréfaction buccale rejetés par des agents initiés],des écrits,des paroles et des chants d'endoctrinement ayant tous pour but de duper des faibles et des naifs.
Face à ce phénomène,la société entière reste perplexe,voire impuissante. Devons-nous rester indifférents face aux corps immobiles de nos enfants victimes,ou garder le silence quand à la violence populaire contre nos établissements scolaires? Faut-il rester en spectateurs résignés face aux soupçons qui pèsent sur les responsables des établissements scolaires accusés d'être des envouteurs cachés? Dans une société de droit comme la nôtre,nous disons "jamais". La situation est d'autant plus dramatique que,chaque année,la crise de transe se répand dans d'autres établissements scolaires. De 2002 à ce jour,près d'une vingtaine d'établissements ont été frappés au Cameroun.
Aujourd'hui,nous n'avons pas attendu que cette tragédie insoutenable se répande dans toutes nos écoles pour prodiguer nos conseils,qui vont dans le sens des mesures que préconisent les pouvoirs publics. Ainsi,les dirigeants des écoles doivent éviter d'être l'objet de manipulations observées,les écoles doivent être à l'abri des actes de violences,de vandalisme que,après enquête rien ne justifie. Ne tombons pas sur des conséquences tragiques de dénonciations sensationnelles mais non fondés qui entrainent l'expression "chasse aux sorcières"ou les sorcières de Salem.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire